Budget 2025 : Ce que cela signifie pour le secteur canadien de l’entretien et de la réparation automobile

Le budget fédéral de 2025, déposé par le ministre des Finances François-Philippe Champagne, marque le premier plan budgétaire du gouvernement du premier ministre Mark Carney. Présenté dans un contexte de croissance économique modérée, de hausse du chômage et de pressions persistantes sur les coûts, le budget dresse un portrait contrasté pour le secteur de l’entretien et de la réparation automobile au Canada—de la réparation mécanique et de la carrosserie aux pièces, à l’équipement et aux services de l’après-marché. Des progrès sont réalisés en matière de droits liés aux données et de reconnaissance des compétences, mais peu de soutien direct est offert aux techniciens, aux propriétaires d’ateliers et aux entreprises indépendantes qui permettent aux véhicules canadiens de rester sur la route. 

Accès aux données, mobilité et droit à la réparation 

L’une des avancées les plus notables est la proposition d’établir un droit à la mobilité des données dans le cadre de la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques (LPRPDE). Cette mesure permettrait aux Canadiens de diriger leurs renseignements personnels entre différentes organisations, élargissant ainsi le contrôle du grand public sur leurs données dans l’ensemble de l’économie. 

Cependant, pour le secteur de l’entretien et de la réparation automobile, cette initiative ne répond pas au besoin de garantir un accès complet et équitable aux données de réparation et de diagnostic des véhicules. La mobilité des données peut aider les propriétaires de véhicules à partager certaines informations avec des fournisseurs de services indépendants, mais elle n’oblige pas les fabricants à rendre les données de réparation et d’entretien, les outils ou les logiciels accessibles de manière équitable. 

Cette distinction est cruciale. À mesure que les véhicules deviennent de plus en plus connectés et pilotés par logiciel, l’accès aux données de diagnostic détermine si les entreprises indépendantes peuvent concurrencer et si les consommateurs peuvent choisir où et comment faire entretenir leurs véhicules. D’autres juridictions, comme les États-Unis et l’Union européenne, évoluent vers des cadres juridiques spécifiques au droit à la réparation automobile pour protéger ce choix. L’approche du Canada reste en retard — progressiste en principe, mais incomplète en pratique. 

Métiers spécialisés et relève de la main-d’œuvre 

Le budget de 2025 prévoit une enveloppe de 97 millions de dollars sur cinq ans (à compter de 2026-2027) pour le Fonds d’action pour la reconnaissance des titres de compétences étrangers, visant à améliorer l’équité et la cohérence dans l’évaluation des qualifications obtenues à l’étranger — particulièrement dans les secteurs de la santé et de la construction. Bien que cet investissement soit un signal positif pour la reconnaissance des métiers spécialisés, aucune mesure n’est spécifiquement adaptée à l’industrie automobile, qui continue de faire face à une pénurie croissante de techniciens certifiés, de spécialistes en réparation de carrosserie et d’experts en diagnostic. 

La décision du gouvernement de réduire le nombre d’admissions de résidents temporaires — de 673 650 en 2025 à 370 000 d’ici 2027-2028 — ajoute une pression supplémentaire. Bien que les décideurs affirment que les besoins sectoriels seront pris en compte, cette réduction globale restreindra l’accès aux bassins de main-d’œuvre internationaux alors que le secteur de l’entretien et de la réparation automobile peine à recruter et à retenir des travailleurs qualifiés. Des solutions à long terme exigeront des stratégies plus larges pour renforcer la formation, les parcours d’apprentissage et la reconnaissance des métiers de l’automobile à l’échelle du pays. 

Coûts liés aux outils et pressions sur le capital 

Le budget ne prévoit aucun allègement nouveau pour les coûts élevés des outils essentiels et de l’équipement de diagnostic. En l’absence de mises à jour de la déduction pour outils de métier ou de programmes ciblés pour compenser les coûts, les techniciens et les ateliers de réparation doivent continuer à absorber la hausse des dépenses liées aux systèmes avancés de calibration, aux outils de service pour véhicules électriques (VÉ) et aux diagnostics propres aux fabricants. Pour de nombreuses petites et moyennes entreprises, ces coûts représentent un obstacle important à la modernisation et à la compétitivité dans un environnement de réparation de plus en plus complexe. 

Contexte économique général 

Le budget de 2025 introduit une nouvelle structure distinguant les dépenses en capital des dépenses de fonctionnement, avec un total de 141 milliards de dollars en nouvelles dépenses nettes sur cinq ans, compensées par 51 milliards d’économies. Le déficit prévu s’élève à 78 milliards de dollars, avec un ratio dette/PIB de 42,4 pour cent en 2025-2026. Les investissements clés comprennent 81,8 milliards de dollars sur cinq ans pour la défense nationale, 51 milliards de dollars sur dix ans pour le Fonds pour des communautés fortes, et 5 milliards de dollars sur sept ans pour le Fonds pour la diversification des corridors de commerce. Ces initiatives visent à renforcer les fondations économiques à long terme, mais offrent peu d’avantages à court terme pour des industries de services de petite taille, comme la réparation automobile. 

Perspectives 

Pour le secteur canadien de l’entretien et de la réparation automobile, le budget de 2025 constitue un point de départ plutôt qu’une solution. Le droit proposé à la mobilité des données ouvre la voie à un plus grand contrôle du grand public sur les données, mais il ne garantit pas encore un accès équitable à l’information de réparation des véhicules. De même, l’accent mis sur la reconnaissance des métiers spécialisés et la réforme de l’immigration reconnaît les défis liés à la main-d’œuvre, mais il manque les mesures spécifiques à l’automobile nécessaires pour maintenir un bassin solide de techniciens qualifiés. 

Pour garantir que les Canadiens continuent d’avoir accès à des services de véhicules abordables, accessibles et fiables, il faudra des mesures politiques futures — incluant un cadre national du droit à la réparation, des outils fiscaux modernisés pour les gens de métier, et des stratégies coordonnées en matière de main-d’œuvre. Ces changements seront essentiels pour maintenir un secteur de l’entretien et de la réparation automobile compétitif, innovant et axé sur le grand public, dans un paysage de mobilité de plus en plus numérique et électrifié. 

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