À l’ère où la culture du “toujours plus” est remise en question et où le bien-être mental occupe enfin l’avant-plan, la définition du “succès” dans l’industrie de l’entretien et de la réparation automobile évolue. Le succès ne se mesure plus uniquement par les promotions, la productivité ou la taille du chèque de paie. Il s’agit désormais aussi de bâtir des milieux de travail où les gens se sentent épanouis, soutenus et fiers d’appartenir. Le bien-être émotionnel, l’équilibre travail-vie personnelle et les relations significatives ne sont plus des options – ils deviennent des éléments essentiels d’une entreprise durable et performante.
Alors que nous traversons cette évolution culturelle, l’équilibre travail-vie personnelle, l’établissement de limites saines et l’adoption d’une approche de coaching deviennent des piliers essentiels d’une carrière et d’un environnement de travail sains et durables.
L’équilibre travail-vie personnelle : bien plus qu’un mot à la mode
L’équilibre travail-vie personnelle n’est pas un cliché – c’est le fondement d’une coexistence épanouissante entre les aspirations personnelles et professionnelles. Pourtant, plusieurs ne réalisent même pas que leur vie a perdu son équilibre.
La question toute simple, mais puissante : « Travaille-t-on pour vivre ou vit-on pour travailler? » peut agir comme un déclencheur de réflexion.
Rétablir l’équilibre exige aussi de repenser la culture traditionnelle du succès. Il ne s’agit pas de sacrifier les soupers en famille pour répondre à des courriels tard dans la nuit ou d’échanger des vacances contre des heures supplémentaires. Il s’agit plutôt de créer un mode de vie où le succès comprend la présence auprès des êtres chers, de l’espace pour l’épanouissement personnel et des souvenirs qui dépassent le cadre professionnel.
Bâtir un milieu de travail où l’on veut rester
Les organisations ont un rôle décisif à jouer dans cette transformation culturelle. Les milieux de travail les plus attrayants sont ceux où les gens s’épanouissent au lieu de simplement survivre.
Réaliser des sondages de mobilisation honnêtes est un bon départ, mais des actions concrètes doivent suivre pour que les employés se sentent entendus lorsqu’ils expriment leur insatisfaction.
Les entreprises qui priorisent le bien-être constatent souvent une hausse du moral et une meilleure rétention. Un excellent exemple est celui d’une entreprise ayant adopté la semaine de travail de quatre jours pendant la pandémie – une mesure maintenue grâce à son efficacité. Résultat : la productivité a augmenté et les employés sont devenus plus efficaces, décisifs et protecteurs de leur temps. Offrir du repos permet de revenir au travail plus concentré et motivé.
Les limites : un outil de productivité
Les limites ne sont pas des murs, ce sont des outils d’efficacité. Pourtant, de nombreux employés brouillent les frontières entre le travail et la vie personnelle, répondant à des courriels le week-end ou planifiant des réunions pendant les heures familiales. Cette pratique mène au surmenage et nuit à la satisfaction professionnelle et à la créativité.
Donner aux employés le pouvoir d’établir des limites – comme désactiver les notifications, établir des plages de réponse aux courriels ou gérer leur calendrier – peut augmenter considérablement la productivité. Il est tout aussi essentiel d’encourager les leaders à donner l’exemple. Lorsqu’un PDG quitte sans complexe le bureau à 17 h chaque mardi pour une soirée en couple, cela envoie un message fort : le temps personnel compte.
Une culture de coaching : passer de la gestion à l’accompagnement
Passer de la gestion à l’accompagnement est l’un des outils les plus efficaces contre l’épuisement professionnel.
La gestion traditionnelle se concentre sur les indicateurs de performance et le contrôle. Le coaching, quant à lui, valorise l’autonomisation, la croissance et la résolution de problèmes.
Le coaching ne signifie pas avoir toutes les réponses, mais poser les bonnes questions. Encourager les employés à s’approprier leur développement favorise la résilience, la responsabilisation et l’engagement. C’est la différence entre donner un poisson et apprendre à pêcher.
De plus, une culture de coaching aide les leaders à prendre du recul et à faire confiance à leurs équipes, ouvrant la voie à l’innovation et à la collaboration. Tout comme les athlètes performants s’épanouissent grâce à la rétroaction, relèvent les défis et apprennent de leurs erreurs, les employés aussi peuvent développer ces qualités. Le coaching leur permet de libérer leur plein potentiel.
Croître avec équilibre et sens
Personne ne souhaite que son héritage soit défini uniquement par des courriels nocturnes ou des réunions sans fin le week-end.
Dans une industrie aussi dynamique et exigeante que celle de l’entretien et de la réparation automobile, il est essentiel de se rappeler que la vie a une durée limité. Notre véritable héritage réside autant dans les réalisations que dans les vies que nous influençons.
Que vous soyez un technicien en pleine réflexion sur votre équilibre, un propriétaire d’atelier redéfinissant le succès, ou un dirigeant façonnant la culture organisationnelle, il est temps de se poser la question : Bâtissons-nous des carrières porteuses de sens et des milieux de travail où les gens veulent grandir?
Ce billet de blogue s’inspire de la présentation de Charles Fordjour, directeur national des ventes – Marché secondaire chez CARFAX Canada, intitulée Balancer la balance : gestion du temps et prévention de l’épuisement pour les leaders, présentée à la Conférence de l’industrie canadienne de l’entretien et de la réparation automobile 2025.