L’AIA Canada a participé activement aux efforts du gouvernement de l’Ontario pour moderniser son système des métiers spécialisés et de l’apprentissage. Nous aimerions poursuivre notre engagement en participant à la phase 2 des consultations gouvernementales.
Les consultations de la phase 2 inviteront les intervenants à se prononcer sur les questions liées à la classification et à la formation des métiers.
Si vous avez des commentaires à partager en réponse aux questions ci-dessous, veuillez les envoyer à erin.chreptyk@aiacanada.com avant le 14 juin 2021. Les commentaires seront compilés et présentés comme une intervention de l’industrie.
S’il n’y a pas de commentaires de la part du marché secondaire, le point de vue de l’industrie pourrait ne pas être pris en compte dans les décisions concernant les métiers relatifs à la force motrice.
Phase 2 des consultations
1. Inscription sur la liste des métiers prescrits
Lorsqu’un nouveau métier est inscrit sur la liste des métiers prescrits, un programme de formation des apprentis est créé.
Le Gouvernement souhaite recevoir des commentaires spécifiques au processus et aux critères d’inscription des nouveaux métiers sur la liste des métiers prescrits.
Questions :
- Quels critères devraient être inclus dans le cadre de création de nouveaux métiers? (par exemple, soutien de l’industrie pour un programme d’apprentissage, besoins du marché du travail, existence du métier dans d’autres provinces et territoires, etc.)
- Les mêmes critères devraient-ils être appliqués à tous les secteurs? Veuillez expliquer pourquoi, ou pourquoi pas (par exemple, les critères devraient-ils être établis en tenant compte des différences régionales?) Faut-il accorder le même poids aux critères?
- Quel processus le demandeur doit-il être tenu de suivre et qu’est-ce qui devrait être inclus dans un dossier de demande?
- Qui devrait évaluer la demande? Qui devrait prendre la décision finale consistant à déterminer si un nouveau métier sera prescrit ou non?
- Qui devrait être consulté pour déterminer si un métier devrait être prescrit ou non? Comment cette consultation doit-elle avoir lieu?
- Comment les chevauchements des champs d’exercice entre un métier proposé et des métiers existants devraient-ils être pris en compte?
2. Retrait de la liste des métiers prescrits
En Ontario, il existe à l’heure actuelle 144 métiers répartis dans les quatre secteurs. Par rapport aux autres administrations canadiennes, l’Ontario a le plus grand nombre de métiers.
Le Gouvernement souhaite que les intervenants s’expriment sur le processus et les critères qui devraient être suivis pour retirer des métiers de la liste des métiers prescrits.
Questions :
- Quels critères devraient être inclus dans le cadre utilisé pour retirer des métiers de la liste des métiers prescrits? (Par exemple, soutien de l’industrie pour un programme d’apprentissage, demande du marché du travail, existence du métier dans d’autres provinces et territoires, etc.)
- Les critères devraient-ils être différents selon que les métiers sont à accréditation obligatoire ou facultative?
- Devrait-il y avoir un examen périodique visant à déterminer la pertinence des métiers? Qui devrait participer à l’examen?
- Qui devrait être consulté pour déterminer si un métier devrait être retiré de la liste des métiers prescrits ou non? Comment cette consultation devrait-elle avoir lieu?
- Quel devrait être le processus de retrait progressif pour les métiers qui sont retirés de la liste des métiers prescrits et qu’est-ce qui devrait être pris en compte?
3. Classement des métiers
Les métiers prescrits sont classés comme étant à accréditation obligatoire ou facultative. Le classement dans les métiers à accréditation obligatoire restreint l’exercice du métier aux personnes y étant autorisées.
Le Gouvernement souhaite recevoir des conseils et recommandations sur le processus et les critères permettant de classer ou de reclasser les métiers comme étant à accréditation obligatoire ou facultative.
Questions :
- Selon vous, quels éléments sont essentiels pour un métier à accréditation obligatoire et non pour un métier à accréditation facultative?
- Des modifications devraient-elles être apportées aux critères actuels d’examen du classement des métiers énoncés dans le Règlement de l’Ontario 315/18? Les critères existants sont-ils les bons critères? Faudrait-il modifier leur pondération? Y a-t-il quelque chose qui manque?
- Quel serait le risque de préjudice dans le classement / reclassement des métiers?
- L’ensemble du champ d’exercice d’un métier devrait-il être un critère de classement ou de reclassement? Veuillez expliquer pourquoi, ou pourquoi pas.
- Si le champ d’exercice d’un métier à accréditation obligatoire est élargi, comment les nouveaux éléments devraient-ils être pris en compte?
- Dans quelles conditions le gouvernement devrait-il mettre à jour et évaluer le classement d’un métier? Quelles circonstances devraient déclencher l’examen du classement d’un métier?
- Un examen du champ d’exercice devrait-il être une condition préalable à l’examen du classement d’un métier?
- Quel rôle, le cas échéant, l’existence d’autres organismes de réglementation joue-t-elle dans le processus de classement / reclassement?
4. Possibilités d’initiatives qui compléteraient la formation des gens de métier
Le marché du travail se transforme à cause de la technologie. Les apprentis et les compagnons des métiers spécialisés doivent être préparés pour relever les défis du marché du travail et de l’économie du 21e siècle.
Le gouvernement souhaite recevoir des idées sur d’autres types de formation ou de compétences.
Questions :
- Quelle serait la relation entre la formation continue et les programmes d’apprentissage existants? Comment ces éléments se complètent-ils et en quoi diffèrent-ils?
- Quels seraient l’objectif et les principaux facteurs de réussite d’une formation complémentaire?
- Décrivez comment la reconnaissance officielle de la formation complémentaire pourrait être bénéfique. Quels en sont les inconvénients?
- Quels autres types de formation seraient utiles aux programmes d’apprentissage existants et les compléteraient? (par exemple, compétences essentielles, compétences en mentorat / formation des formateurs, entrepreneuriat, formation à la diversité / à l’équité / à l’antiracisme, programme de prévention du harcèlement et de la discrimination au travail, etc.)
- Devrait-il y avoir des critères de perfectionnement professionnel pour les compagnons? Dans l’affirmative, devrait-il y avoir une différence entre ces exigences applicables aux compagnons, selon qu’il s’agit de métiers à accréditation obligatoire ou facultative? Veuillez la décrire.
- Quel rôle l’industrie devrait-elle jouer dans l’élaboration, l’évaluation et la mesure de la formation complémentaire? Quels autres partenaires devraient participer?
Pour en savoir plus, visitez : Consultations du Comité des métiers spécialisés