Mandat du Canada en matière de véhicules électriques : ce qui doit être fait pour le secteur de l’entretien et de la réparation automobile 

La nouvelle norme sur la disponibilité des véhicules électriques du gouvernement du Canada montre que les véhicules électriques ne sont pas près de disparaître et que, dans seulement onze ans, leur adoption devra être totale. La nouvelle norme sur la disponibilité des véhicules électriques exige que 100 % des ventes d’ici 2035 soient des véhicules zéro émission (VZE). Les VZE devenant la nouvelle norme beaucoup plus rapidement que prévu, les fabricants modifient leurs priorités afin d’atteindre cet objectif. 

Cependant, il n’y a pas que les fabricants qui doivent s’adapter, cela affecte également le secteur de l’entretien et de la réparation automobile. Bien que ce nouveau mandat pousse les consommateurs à acheter des VZE, une fois la garantie du véhicule terminée, de plus en plus de propriétaires de VZE en viendront à compter fortement sur le secteur de l’entretien et de la réparation automobile. 

Bien que cette dépendance à l’égard du secteur de l’entretien et de la réparation automobile ne soit pas nécessairement négative, il y a certains défis que l’industrie doit d’abord surmonter avant que les véhicules électriques ne deviennent encore plus courants qu’ils ne le sont actuellement. 

Nous devons normaliser la formation. Si le gouvernement fédéral veut atteindre l’objectif du mandat en matière de VE, il doit y avoir une formation normalisée en place pour le secteur de l’entretien et de la réparation automobile. En ce qui concerne les pneus, les essuie-glaces et les serrures de porte, la réparation et l’entretien des véhicules électriques et des véhicules à moteur à combustion interne (MCI) peuvent ne pas sembler si différents.  

Cependant, les deux types de véhicules ne pourraient pas être plus contrastés. L’entretien et la réparation des véhicules électriques sont complexes, et pour que les gens les entretiennent et les réparent en toute sécurité, une formation normalisée doit être disponible. 

Non seulement cette formation doit-elle être offerte, mais plus important encore, elle doit être accessible aux professionnels de l’entretien automobile partout au pays, tant dans les régions urbaines que dans les régions rurales. Si les possibilités de formation et de relèvement des compétences ne sont pas accessibles aux professionnels de l’entretien et de la réparation automobile dans l’ensemble de l’industrie, cela met en péril les emplois et les entreprises du secteur de l’entretien et de la réparation automobile et, en retour, limite le choix des propriétaires de véhicules en matière de réparation de véhicules. 

La création d’un programme d’adaptation au marché du travail normalisé et national, avec des programmes de relèvement des compétences accessibles pour les professionnels de l’entretien et de la réparation automobile actuels et ceux qui y débutent leur carrière afin d’acquérir les compétences nécessaires pour le marché des VE de demain, est impérative pour assurer le succès de la nouvelle norme sur la disponibilité des véhicules électriques du Canada.  

Cependant, le Canada ne dispose pas d’une stratégie nationale globale dans laquelle le gouvernement joue un rôle en permettant aux travailleurs de recevoir une formation normalisée sur les fondements de la réparation et de l’entretien des véhicules électriques. La responsabilité d’instaurer ces formations, lorsque les véhicules électriques deviendront obligatoires par le gouvernement, ne devrait pas incomber uniquement aux entreprises. 

Cependant, c’est plus facile à dire qu’à faire, et plusieurs éléments sont impliqués. D’abord, il faut avoir l’assurance que les participants ne font face à aucun fardeau financier lorsqu’ils suivent des cours de formation. Cela nécessite une certaine intégration entre les employeurs, le soutien du gouvernement et la formation.  

Le relèvement des compétences de la main-d’œuvre existante dans le secteur de l’entretien et de la réparation automobile est une approche à multiples facettes qui nécessite une action rapide et stratégique si le gouvernement souhaite atteindre son objectif que 100 % des ventes en 2035 soient des VZE pour réduire les émissions tout en devenant simultanément une puissance mondiale des VÉHICULES ÉLECTRIQUES. 

Cela dit, le secteur de l’entretien et de la réparation automobile n’est pas sans relèvement des compétences et de formations normalisées. À l’heure actuelle, il existe des ressources disponibles pour le relèvement des compétences et la formation en matière de VE, notamment : 

Bien qu’il existe de nombreuses options de formation, la plupart de ces programmes n’ont pas été conçus pour répondre à une norme uniforme à l’échelle de l’industrie. Les travailleurs qui ont déjà participé à ces formations supposent qu’ils sont en sécurité lors de l’entretien et de la réparation des véhicules électriques. 

Cependant, sans l’établissement d’une norme au Canada, personne ne peut vraiment être convaincu qu’il possède les compétences et les connaissances nécessaires pour rester en sécurité tout en travaillant sur un VE. En fin de compte, cela peut entraîner des réparations inappropriées, mais aussi des risques importants pour la santé et la sécurité des travailleurs de l’automobile, tels qu’un événement thermique en raison d’un manque de compréhension des systèmes à haute tension.  

En ayant une stratégie nationale et une norme en place pour la formation et le relèvement des compétences en matière de VE, cela garantira la sécurité sur la route et la sécurité dans l’atelier lors de l’entretien et de la réparation des véhicules électriques. I-CAR Canada, en l’absence d’une norme nord-américaine, suit la norme européenne, ECER100, afin d’assurer des réparations sécuritaires et de qualité partout au pays. 

L’industrie, en partenariat avec le gouvernement, peut s’adapter plus rapidement pour relever les compétences et former les techniciens automobiles, plus que les systèmes d’apprentissage actuels. Pour que cela se produise et assurer la sécurité lors de l’entretien et de la réparation des véhicules électriques, le gouvernement doit continuer d’investir dans les métiers spécialisés, notamment en mettant plus de fonds à la disposition des employeurs afin qu’ils puissent accéder à la formation de tiers pour leurs travailleurs et établir dans cette industrie des normes en ce qui concerne les exigences de formation et la sécurité dans les ateliers. 

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