Même si notre culture nous a habitués peu à peu à jeter les choses dès qu’elles se brisent, nos véhicules automobiles font partie des rares biens que nous continuons de faire entretenir et de faire réparer périodiquement. Alors que de nombreuses industries spécialisées dans la réparation de toutes sortes de choses — comme les chaussures, le mobilier et les appareils électroménagers — sont presque toutes disparues, le marché secondaire de l’automobile, lui, reste indispensable pour sa clientèle.
Pourtant, le marché secondaire de l’automobile n’est pas immunisé contre la contrainte et les perturbations. Au cours des deux dernières années seulement, notre industrie a subi les contrecoups de la pandémie de COVID-19, laquelle est responsable des problèmes qui pénalisent toujours la chaîne d’approvisionnement. Aussi, la guerre qui sévit en Europe de l’Est menace maintenant de provoquer d’autres perturbations.
Ces bouleversements ont eu des répercussions sur notre industrie tout entière, y compris sur le secteur des ateliers de réparation indépendants. Toutefois, ils sont loin d’être les seuls éléments à faire obstacle au marché secondaire. En effet, d’autres facteurs importants ayant des incidences à court et à long terme désavantagent aussi notre industrie :
- L’inflation et la flambée des prix du carburant
- Les changements que la pandémie a produits sur les habitudes de conduite
- L’impact des VÉ et les avancées technologiques des véhicules automobiles
- La qualité et la fiabilité accrues des véhicules
- La pénurie de techniciens et le droit à la réparation.
Outre les statistiques inestimables qu’il contient sur l’envergure et la structure du marché secondaire au Canada, le rapport Portrait du secteur indépendant de la réparation mécanique 2022 analyse les facteurs de perturbation et se penche sur les raisons pour lesquelles ils ont le potentiel de générer à la fois des menaces et des possibilités, et ce, tant pour l’industrie que pour les membres de l’AIA Canada.
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