Passionné de la mécanique automobile depuis son enfance, il n’est pas surprenant que Patrice Lanthier ai rejoint l’industrie de l’entretien et de la réparation automobile pour y faire carrière. C’est cette même passion qui l’a propulsée à travers des expériences enrichissantes et qui alimente son désir d’encourager la prochaine génération à rejoindre cette belle industrie.
Patrice Lanthier
Représentant manufacturier chez Gates Canada
Aviez-vous prévu de travailler dans l’industrie de l’entretien et de la réparation automobile?
Je savais depuis un très jeune âge que je voulais travailler dans le domaine de l’automobile. Ma première expérience avec la mécanique remonte à encore plus jeune, où j’aidais au garage du coin le samedi matin avant même ma formation en mécanique automobile. C’est là où j’ai tout appris la base et où mon mentor Martin Beaudoin a pris le temps de m’expliquer le métier.
À l’âge d’à peine 16 ans cette passion pour l’industrie et la mécanique automobile était déjà présente dans mon esprit et ce n’était un secret pour personne, puisque dès la fin de mon secondaire je savais que je poursuivrais mon parcours dans un centre de formation professionnel (CFP) où j’apprendrais le métier de mécanicien.
À l’époque où la folie de Rapide et dangereux battait son plein, je voulais comprendre comment fonctionne les choses dans l’arrière-plan, j’étais interpellé mon idée était faite. Une fois gradué de l’école Qualitech à Trois-Rivières en 2007 j’ai commencé à chercher un emploi auprès des concessionnaires. C’est là où j’ai commencé à travailler comme mécanicien et que ma carrière dans l’industrie automobile a débuté.
Depuis combien de temps faites-vous partie de l’industrie de l’entretien et de la réparation automobile?
J’ai commencé comme mécanicien automobile dans les concessionnaires, mais pour plusieurs raisons, dont ma personnalité et les conditions d’emploi j’ai rapidement réorienté ma carrière vers le marché de l’entretien et de la réparation automobile.
Dans une époque où il n’y avait pas encore de pénurie de main-d’œuvre, il était plus difficile de se trouver un emploi comparativement à la situation actuelle.
Malgré tout, les emplois se sont succédé pour laisser place à un parcours atypique et varié des plus enrichissants. J’ai passé de mécanicien automobile à employé chez Formule Pontiac-Buick à Trois-Rivières, à Mitsubishi Motors, à préposé dans un magasin de location d’outils et j’ai ensuite travaillé pour Nissan à Trois-Rivières. C’est à la suite de Nissan que j’ai entamé mon cours en Fonderie ; mais, la passion de l’automobile est revenue me chercher. Après 3 ans d’absence dans le marché secondaire je suis revenu dans l’industrie en tant que commis aux pièces chez Carquest. C’était le parfait mélange où j’ai pu me servir de mes connaissances en mécanique automobile tout en pouvant bâtir des relations avec la clientèle et les conseillers avec leurs défis de réparation. Cet emploi m’a permis de sortir de ma zone de confort et m’a ramené à l’automobile. De fil en aiguille le travail de commis aux pièces a été mon tremplin pour gravir les échelons vers gérant de magasin puis directeur régional pour finalement être représentant manufacturier chez Gates Canada où je suis présentement à l’emploi.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui débute dans l’industrie ou qui cherche à faire la transition vers l’industrie?
Étant un passionné de nature, je conseille aux jeunes qui débutent dans l’industrie et qui ont déjà cette flamme pour l’automobile de trouver ce que vous aimez faire. De cette façon les défis du quotidien seront beaucoup plus faciles à surmonter. C’est de cette manière que j’ai réussi à me démarquer et faire ma place tout en m’amusant. C’est lorsque l’on s’amuse dans notre travail que nous performons le mieux!
Que représente l’Association des industries de l’automobile du Canada pour vous et qu’aimeriez-vous voir l’association réaliser à l’avenir?
L’Association des industries de l’automobile du Canada (AIA Canada) est un regroupement de personnes qui sont les portes paroles de l’industrie de l‘entretien et de la réparation automobile au Canada. Pour moi, l’Association créé un effet rassembleur, un effet de réseautage et lorsque tous se rencontrent lors des évènements organisés par l’AIA Canada tel que le Grand Forum du Québec, tous sont unis pour les mêmes causes qui leur tiennent à cœur malgré la compétition du marché.
Les plus grands enjeux selon moi sont assurément l’accès aux données et à l’information. Mais aussi d’encourager le bassin de main-d’œuvre à se diriger vers l’industrie de l’entretien et de la réparation automobile, de conscientiser les écoles vers les opportunités et de supporter les enseignants pour amener du trafic vers les centres de formation professionnel.
Il n’y a pas une journée qui passe sans que j’entende un collègue mentionner qu’il leur manque de mécaniciens ou de commis de pièces par exemple, il s’agit d’un très gros enjeu. Il faut voir plus loin et plus grand que le poste que l’on occupe au quotidien. Plus on s’implique dans l’industrie plus on en comprend l’importance. La partie formation dans mon travail est très enrichissante et importante.
À propos de la campagne Je suis AIA
Je suis AIA vise à faire connaître le profil de professionnels de l’industrie de l’entretien et de la réparation automobile au Canada dans le but d’humaniser notre industrie et de mettre en valeur des membres de l’AIA Canada. Si vous êtes intéressé à participer à partager votre histoire à travers cette campagne, nous vous encourageons à soumettre votre candidature.