Relever les défis du marché du travail dans le secteur canadien de l’entretien et de la réparation automobile 

Nul n’ignore que l’industrie de l’entretien et de la réparation automobile a été impactée par des difficultés sur le marché du travail, lesquelles ont surtout un impact considérable sur la productivité et les profits. Pour que l’industrie puisse lutter efficacement contre ces problèmes, il faut comprendre pourquoi cela se produit et ce qu’il faut faire à l’avenir. 

Le 29 novembre 2023, l’AIA Canada a organisé un webinaire, basé sur le Rapport de recherche sur le marché du travail, afin de présenter au public les raisons qui sous-tendent ces défis. Animé par le président et directeur général de l’AIA Canada, Jean-François Champagne, CGA, ce webinaire a donné aux participants et aux participantes un aperçu de l’état actuel du marché du travail automobile. 

Jean-François Champagne était accompagné de la vice-présidente des relations gouvernementales et de la recherche de l’AIA Canada, Alana Baker, et du Dr Mauricio Zelaya, associé et chef de l’économie nationale chez Ernst & Young LLP, pour aider à mieux comprendre ces défis et ce que le secteur peut faire à partir de maintenant. 

Tendances de la main-d’œuvre dans le secteur canadien de l’entretien et de la réparation automobile 

Le secteur canadien de l’entretien et de la réparation automobile fait face à de nombreux défis sur le marché du travail. Ces difficultés sont principalement attribuables à une importante pénurie de talents et au ralentissement des programmes d’apprentissage. 

Le Dr Mauricio Zelaya a souligné l’importance du manque d’apprentis et d’apprenties — où vont ces jeunes professionnels ? Quels autres programmes sont demandés ? Et, sans les nouveaux talents de ces programmes, dit le Dr Zelaya, c’est inquiétant pour l’avenir. 

« Il semble que les travailleurs soient attirés par des industries comme la construction, la fabrication et le transport, principalement en raison d’une meilleure rémunération. Les compétences acquises en réparation automobile, comme l’aptitude en mécanique et la dextérité manuelle, sont transférables et précieuses dans ces domaines. » 

De plus, le passage aux véhicules électriques (VÉ) a joué un rôle important dans ces défis du marché du travail. Les VÉ évoluent à un rythme incroyablement rapide, ce qui entraîne la nécessité d’un relèvement des compétences constant et d’une formation continue par des spécialistes expérimentés et de nouveaux spécialistes qui viennent d’entrer dans l’industrie. À leur tour, certains et certaines peuvent choisir de ne pas s’inscrire à une formation continue ou de relèvement des compétences, ce qui entraîne une pénurie de main-d’œuvre certifiée pour travailler sur des véhicules électriques. 

Les ateliers de réparation de carrosserie ont signalé avoir eu de la difficulté à trouver des candidats qualifiés ou expérimentés pour des postes de techniciens en entretien et réparation automobile, de  techniciens en pneumatiques automobiles et de techniciens en réparation de carrosserie et de peinture. 

Définir les obstacles dans le secteur de l’entretien et de la réparation automobile 

Bien que les tendances et les défis du marché du travail aient été cernés, Dr Zelaya et Alana Baker ont approfondi les raisons derrière tout cela. Outre les technologies émergentes et le ralentissement du nombre d’apprentis, pourquoi y a-t-il une pénurie ? 

Cela peut se résumer à quelques facteurs décisifs, a déclaré le Dr Zelaya. Cela peut être dû à la réputation de l’industrie, au manque de diversité, aux coûts d’entrée, aux salaires et aux faibles taux de rétention. 

« Pourquoi ces techniciens partent-ils ? Notre industrie a fait des constatations intéressantes au sujet de ce roulement élevé. Par exemple, 47 % des techniciens ont dit que les possibilités d’emploi mieux rémunérées ailleurs étaient un facteur. Face à une meilleure rémunération, il n’est naturellement pas surprenant que certains techniciens choisissent d’explorer ces opportunités. »  

« Mais ce n’est pas seulement une question de rémunération. Les techniciens partent également en raison de l’absence de cheminement de carrière élaboré dans l’industrie. Par exemple, nous avons constaté que beaucoup ont l’impression qu’il y a peu de place pour la croissance ou que certains se sentent stagnants dans leurs rôles actuels », explique le Dr Zelaya. 

La faible rétention du personnel est l’un des principaux facteurs de la pénurie de talents actuelle. Selon le rapport, 56,2 % de la main-d’œuvre âgée de 18 à 24 ans ont changé d’industrie et 28,4 % de la main-d’œuvre âgée de 25 à 54 ans ont quitté l’industrie.  

« Nous avons également découvert une différence importante dans les taux de roulement entre les différents groupes d’âge au sein de l’industrie. Plus précisément, le taux de roulement chez les jeunes était presque le double de celui des autres groupes d’âge. Cette constatation confirme en outre que les efforts pour attirer et retenir les jeunes talents dans le secteur de l’entretien et de la réparation automobile doivent être une priorité. » 

Dans l’ensemble, des problèmes économiques plus vastes ont des répercussions sur le secteur de l’entretien et de la réparation automobile. Bien que l’une des raisons soit la hausse du coût de la vie, il y a d’autres raisons, notamment : 

  • Le ralentissement du marché des véhicules d’occasion. 
  • Une diminution des immatriculations de véhicules. 
  • Les frais supplémentaires de réparation et d’entretien des véhicules plus anciens. 

Allons de l’avant 

Pour résoudre ces problèmes et veiller à ce que le secteur canadien de l’entretien et de la réparation automobile prospère à l’avenir, il y a quelques facteurs à prendre en considération, dit le Dr Zelaya. 

« D’une part, la première chose à faire est d’habiliter les gens de métier — ce sera le principal facteur de changement. Deuxièmement, il devrait y avoir une collaboration accrue entre le gouvernement, les établissements d’enseignement et d’autres organisations pour les partenariats commerciaux, les possibilités de formation et les cheminements de carrière. Cela aidera à attirer plus de talents dans tous les secteurs et à tracer des parcours de carrière clairs pour un large groupe démographique. Enfin, les carrières dans l’industrie de l’entretien et de la réparation automobile devraient être diffusées — il devrait y avoir une sensibilisation accrue pour améliorer la perception et l’accès à l’industrie. »

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